Cabane d'Estibat
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- Le 15/10/2018
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En ce matin du 13/10 de l'an de grâce 2018, nous nous vîmes 14 sur le parking de la salle des fêtes, mais par un prompt renfort, nous fûmes 17 à vouloir parcourir les pentes qui mènent à la Cabane d'Estibat.
C'est à proximité de la route qui mène au col de Port, au départ d'une route forestière à 1120 m d'altitude, que nous laissons les véhicules.
Le début se fait sur le goudron, tantôt à l'ombre, tantôt sous le soleil d'automne; ça papote dans la troupe ce qui rend cette progression monotone plus attrayante. Au bout d'1.7 km, nous obliquons à droite sous la conduite de Joël. Le chemin alors emprunté ressemble à un ancien tracé d'exploitation forestière. La pente s'accentue pour ne rester qu'un faux plat montant ;-) !
Nous sommes au frais dans le sous bois, bien à l'abri du soleil qui se croit encore en été! Nous croisons quelques "chasseurs" de champignons, paniers en bandoulière, la bave aux lèvres, le regard aux aguets et prêts à bondir sur le premier ecto-mycorhiziens qui laissera entrevoir son chapeau ou son pied ventru au travers des feuilles qui jonchent le sol. Mais au vu des besaces, ils sont comme nous, ils auront surtout pris l'air!
C'est après quelques hectomètres supplémentaires que nous arrivons, au sortir du bois, à 1230 m d'altitude. Les contreforts du Pic d'Estibat s'offrent à nous sous ce soleil quasi estival. Les chaumes ont revêtu leur couleur d'automne et les colchiques inondent le sol en déferlantes violettes. Le Pic d'Estibat est à portée de jambes. A quelques pas de là, la cabane du même nom, bâtisse en dur, ouverte à tous vents.
Nous décidons de prendre un peu de hauteur, histoire d'élargir le panorama pour le pique-nique, la difficulté étant de trouver un peu d'ombre. Ce sera finalement au pied d'un bosquet de conifères maigrichons ou en plein soleil d'automne, finalement pas si chaud que ça une fois qu'on est arrêtés, que seront engloutis sandwiches et autres victuailles roboratives.
La vue sur les cimes environnantes attise la convoitise de certains: "et si on montait au Pic d'Estibat en suivant les crêtes?". L'idée fait son chemin entre pâté, fruits et chocolats partagés. Ce sont finalement trois d'entre nous sans oublier Perles qui se rallient à la proposition de Jean-Pierre.
Marie-Do, Rico, Alexandre, Perle et Jean-Pierre quittent donc le groupe qui entame la redescente sous l' oeil bienveillant de Joël.
Nous attaquons en hors piste la montée vers la crête qui nous conduira jusqu'au Pic d'Estibat. La pente est raide, encombrée de végétation et en plein soleil. Le Sommet des Griets est atteint en 20 mn. De là, la chaine pyrénéenne s'étale d'Est en Ouest avec au premier plan, le Pic des Trois Seigneurs. Le long de la crête, trois Gasconnes ruminent en nous regardant passer comme le TER de 11h30. Trente mn plus tard, nous sommes au sommet du Pic d'Estibat.
Trois photos et nous attaquons la descente non sans avoir anticipé le cheminement du hors piste qui nous mènera à la cabane d'Estibat. Trente cinq minutes de sentiers rocailleux, de passages dans les fougères où Perle et Jean-Pierre disparaissent et de zones humides plus tard, la boucle est bouclée!
Nous voilà d'attaque pour refaire, en sens inverse, le chemin déjà parcouru. Quarante minutes plus tard, après avoir franchi le fameux 1.7 km de goudron qui nous a paru durer une éternité, nous retrouvons Karine à la voiture.
Nous venons de parcourir 9.5 km pour 580 m de dénivelé positif et sommes, bien évidemment, en forme, chauds et pas fatigués!
Ont participé: Carole, Claudine, Esmé, Karine, Marie, Marie-Do, Marieke, Maryse, Momo, Nadia, Odette, Renée, Valérie, Alexandre, Jean-Pierre, Joël, Rico et Perle.
Jean-Pierre
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